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 Une rébellion sans issue

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3 participants
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Cedric




Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 16/03/2006

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MessageSujet: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 21:47

http://www.lefigaro.fr/debats/20060317.FIG000000064_une_rebellion_sans_issue.html


Une rébellion sans issue

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol
17 mars 2006, (Rubrique Opinions)


Une occupation de la Sorbonne ne fait pas une révolution. Au contraire : ce parcours fléché de l'apprenti iconoclaste, suivi vendredi dernier par trois cents étudiants reprenant des slogans de leurs parents («Sous les pavés la plage»), a révélé le manque d'inspiration du mouvement contre le contrat première embauche. Alors que Mai 1968 voulait en finir avec l'ordre ancien, les nouveaux révoltés s'accrochent au statu quo, mimant l'insolence sur d'éphémères barricades.

Ce passéisme rend la rébellion sans issue. Encadrée par les syndicats les plus rétrogrades d'Europe, la contestation ne peut que se heurter aux réalités : celles nées d'une faillite du modèle social, qui ne peut plus fournir ni croissance ni travail suffisants. En manque d'idées, une partie de la jeunesse joue la contestation devant une gauche aux anges. Ces acteurs sont les meilleurs soutiens d'une société à bout de souffle.

La crainte du changement se lit, par exemple, dans les propos du porte-parole de la Fédération Sud Etudiants. Il explique l'enjeu du CPE (Libération, lundi) : «C'est la remise en cause du Code du travail, et les étudiants n'accepteront jamais ça pour quelques sous en plus.» Mais tous ne ressemblent pas à ces déjà vieux, inquiets pour leur sécurité, leurs crédits, leur logement, leur retraite. La rupture attendue ne peut venir de ces comptables des droits acquis.

L'écho médiatique donné aux anti-CPE laisse croire que toute une génération est derrière cette cause. Il n'en est rien. Les jeunes des cités, premiers concernés par cette mesure d'assouplissement des règles d'embauche pour les non diplômés, ne se sont que faiblement associés à ce rejet. Et nombreux sont les étudiants et les lycéens qui refusent l'embrigadement, n'aspirent qu'à travailler et sont prêts à assumer les aléas d'une vie professionnelle.

Il est d'ailleurs regrettable que ces voix dissidentes n'arrivent pas à se faire entendre. Cette constatation s'ajoute aux coups de force des grévistes, qui interdisent l'accès aux facultés en arguant d'occupations à mains levées et de majorités acquises par intimidation. De nombreux présidents d'universités n'ont guère brillé par leurs initiatives pour empêcher ces pratiques et pour disqualifier la rue dans sa prétention à imposer sa loi. La démocratie est la première victime du mouvement anti-CPE.

La vraie révolution

La vraie révolution reste à faire, qui permettrait à la France et à sa démocratie de se moderniser. Le CPE, timide entorse à l'État providence et à ses protections, n'est rien à côté du chemin à parcourir pour en finir avec un système accablé par le poids des charges et pétrifié par le matraquage antilibéral. En Grande-Bretagne, la mobilité des emplois est devenue le lot d'une jeunesse qui ne semble pas s'en plaindre. Des milliers de Français, diplômés ou non, rejoignent l'Angleterre afin d'y trouver un travail.

La crise de confiance, qui marginalise les politiques, les oblige à adopter un discours plus conforme aux réalités et moins hypocritement consensuel. On ne compte plus, en effet, les réformes retirées à la première humeur syndicale, ni les promesses vite oubliées. Comme le remarque François Fillon, conseiller politique de l'UMP (Libération, mercredi) : «A force de ne pas faire ce que l'on a dit et de faire ce que l'on n'a pas dit, l'opinion en déduit que la légitimité politique issue des urnes est négociable et même réfutable.»

La gauche «sympa» croit tenir son programme en soufflant sur les braises. Mais elle a contribué, par sa démagogie et son aveuglement idéologique, à la dévalorisation des élites et au sentiment d'abandon des Français. Nombreux sont les manifestants à n'être pas dupes de ses tentatives de récupération. Le sénateur PS de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon, en a fait les frais en se faisant expulser de la Sorbonne par des étudiants refusant qu'il prenne la parole.

Les dirigeants ne sont plus crédibles, aux yeux de l'opinion, parce qu'ils manquent de courage, de lucidité, de sincérité. Ils ont perdu de cette autorité que Dominique de Villepin essaye justement de réhabiliter, maladroitement, en proposant d'expérimenter un contrat d'embauche sans se soucier de plaire à tous. Un recul signerait la victoire du conservatisme, exprimé en l'occurrence par une minorité sans idéal, elle-même soutenue par une gauche sans projet. Une régression.

«Quand la jeunesse a froid...»

Le système éducatif a sa part dans la dépression qui frappe un certain nombre d'adolescents, qui ont appris de l'Ecole à redouter la concurrence et l'effort. «Quand la jeunesse a froid, le monde claque des dents», disait mardi un des slogans d'une manifestation parisienne. Ce même désabusement avait été noté, il y a un an, lors de la rencontre télévisée entre Jacques Chirac et des jeunes, invités à parler de l'Europe. Ils n'avaient su évoquer que leurs problèmes immédiats.

Que cette génération frileuse dise d'abord «non», cela peut se comprendre. 62% des Français donnent raison aux opposants au CPE, qui expriment un malaise plus collectif. Mais cette force d'inertie, peu exercée à l'esprit critique, est un terreau pour les dérapages extrémistes et violents. Hier, étudiants et lycéens n'ont pas toujours su éviter ce piège, en se faisant déborder par des casseurs cagoulés. Un volcan ne demande qu'à se réveiller.

Plus jamais d'Outreau ?

La presse, devant la Commission parlementaire sur l'affaire d'Outreau : une manière de rappeler que les magistrats n'ont pas été seuls responsables de ce désastre judiciaire. Les médias y ont contribué, dans leurs relations imprudentes du fait divers. N'y aura-t-il plus jamais d'Outreau ?

irioufol@lefigaro.fr

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Raphaël
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Date d'inscription : 17/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 22:38

Alors, je tiens à te féliciter Cedric car ton initiative d'inonder le forum avec des sujets tous identiques est un vrai succès.
Je tiens juste à te rappeller que le forum est là certes pour débattre, mais aussi pour permettre à tout le monde de s'exprimer, avec tous tes messages on ne sait même plus ou donner de la tête.
Mon but n'est pas de te censurer, mais si tu pouvais éviter de créer d'autres sujets concernant le blocage et utiliser ceux (les 7 si je ne me trompe pas) que tu as déja créés cela serait honnorable de ta part.
De plus, le débat que tu propose est celui de chaque AG auquelles chaque personne souhaitant défendre son point de vu est conviée !!!
Merci de ta compréhension.
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Cedric




Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 16/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 22:59

J'attends que les autres répondent à mes messages.
Et j'en profite pour donner un autre son de cloche à propos des bloquages.
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Raphaël
Admin



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Age : 36
Date d'inscription : 17/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 23:02

Le fait d'en avoir une liste complète incite pas à répondre, et puis là on parle plus de cloche, c'est un concert !!!!!
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Cedric




Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 16/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 23:09

Il ne manque plus la stéréo!!! afro afro
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Raphaël
Admin



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Age : 36
Date d'inscription : 17/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 23:13

l'autodérision c'est pas mal, mais la tu en fais trop, ha oui quand aux plusieurs centaines de participants pour la manif anti-blocage, vous étiez 250 (contre 7000) dsl


Dernière édition par le Sam 18 Mar à 0:59, édité 1 fois
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vengeur masque

vengeur masque


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Localisation : Voie Lactée
Date d'inscription : 15/03/2006

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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue EmptyVen 17 Mar à 23:54

Ivan Roufiol ?

citer cette editorialiste, c'est se discrediter vu les betises qu'il enoncent trop souvent.

Cela dit, sur le debut, il a plutot (voire tout à fait) raison...
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MessageSujet: Re: Une rébellion sans issue   Une rébellion sans issue Empty

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