- Citation :
- J'aimerai savoir, à part de défendre les avantages de certains qui vivent de la Sécurité Sociale, je ne vois pas d'autres explications.
Bon les amalgames ça suffit !
On ne vit pas de la sécurité sociale.
La sécurité sociale propose 4 grandes garanties de base :
- l'assurance face à la maladie (sécu)
- l'assurance face à la vieillesse (retraite)
- l'assurance liée à la famille (enfance, maternite)
A cela existe une quatrième assurance, celle liée au risque de la perte d'emploi : l'assurance chomage.
Notre pays a choisi de créer un système quasi public puisqu'il est géré par les partenaires sociaux avec un agrément de l'Etat.
Ce service garantit plutôt un système de base permettant de se soigner, de vivre.
Progressivement, le système de santé (qui ne couvrait que la partie arrête maladie pour faire simple) a grossi.
Aujourd'hui il y a effectivement une difficulté de financement pour l'ensemble des branches (retraite, famille, santé).
Il est alors tentant pour l'Etat de vouloir intégralement privatiser, c'est à dire supprimer la partie publique.
Pour la santé la majeur partie des flux (75 à 90%) concernent les dépensent liées aux affections longues durées (cancer, maladie de fin de vie, sida) autant d'éléments qui continueront à rester dans le système public.
A côté il existe des complémentaires santés de type assurances ou mutuelles. Rien de scandaleux.
L'idée du système solidarité interprofessionnelle et solidarité intergénérationnelle avec le principe recevoir selon ses besoins et donner selon ses moyens.
Il faut effectivement une réforme lourde du système (engagé notamment avec la carte vitale qui permet des économies de traitement) afin de garantir ces droits. Des droits sociaux ne sont garanties que si les comptes sont à l'équilibre.
Alors public ou privé ? Obligatoire facultatif ?
On pourrait répondre mixte. Les compléméntaire santé montrent leur efficacité.
Les systèmes de santé contribuent à l'attractivité du territoire pour les cadres
Nous aurons de lourdes réformes des retraites pour 2008. On peut à priori s'attendre à l'alignement de l'ensemble des régimes spéciaux, désormais injustifiés, sur un régime général.
Cela devrait se traduire par une hausse à 42 annuités, un alignement des cotisations des fonctionnaires sur le privé. L'âge de départ pourrait être maintenant à 60 ans si les annuités sont atteintes.
Cela devrait permettre de rééquilibrer la branche retraite. Dans ce domaine, la répartition est plus fiable que le privé. Doit-on rappeler que les entreprises anglaises ont des situations financières catastrophiques une fois réintégré les pensions qu'elles devront reverser ?
Reste la branche santé et famille.
La santé va devoir se réorienter vers la prévention, travailer sur de vrais parcours de soin voir toucher à la sacro sainte liberté d'installation des médecins et mieux organiser les soins de week end pour décharger les urgences.
Et pour la famille ? Pas d'idées.
Je rappelle une hyptohèse du COR (conseil d'orientation sur les retraites). Avec un taux de chomage de 4%, une croissance de 3% par an, et aucun changement dans les taux de reversion cela augmenterait de 3 points la charge retraite dans le PIB. Ce qui est beaucoup si l'on regarde aussi la hausse de l'assurance santé.
Et puis il faudra bien payer.
Et un système d'assurances d'équilibre, bien gérés (il ya des efforts de gestion à la secu) est plus rentable pour les individus... il n'y a pas à reverser 50% de ses benefs à des actionnaires.
Maintenant j'ai rien contre Axa, ils font de bonnes assurances et une bonne banque.
Je critique le dogmatisme de la gauche traditionnelle et de la droite dogmatique.
Le système étatisé montre des faiblesses criantes, le système financier de grave carrence.
Au final une mixité public privé permet d'offrir de bonnes garanties tout en innovant et en améliorant la gestion