Si on arrêtait de dire n'importe quoi ?
Réorganiser les formations, les rammener sur la cité descartes est la meilleure chose qui puisse se produire !
Depuis des années les étudiants du Val d'Europe se plaignent
- de leur isolement
- des dysfonctionnements de leur UFR
- des modes de fonctionnement fondés sur la paranoia
- de l'intimidation sur des enseignants
TNT-Cé s'est impliquée à ce titre depuis des années sur Val d'Europe. On peut citer
- la grève février 2003 nous avions soutenu la grève et permis de mettre en place une négociation tripartite entre les étudiants du Val d'Europe, la présidence de l'université, les enseignants de Val d'Europe sous notre patronage.
- le fait d'avoir rendu public dans eXpresso le mauvais climat ressenti par les étudiants de Val
- et demander la relocalisation des étudiants sur la cité descartes
C'est aujourd'hui un processus qui s'engage clairement, dans une démarche de qualité et de repositionement. Martin Laliberté, qui a beaucoup souffert à Val d'Europe, est quelqu'un d'implqué, et de compétent.
Si on regarde les faits :
- Les formations sont transférées sur la cité descartes où les coopérations avec l'école louis lumière devraient être facilités.
- L'université demande le maintient du titre d'ingénieur.
- L'université est responsable car elle évalue ses formations, cela permet de corriger les errements, d'améliorer l'insertion. Le but de l'université est bien d'offrir un emploi sur ses formations, dans le privé ou dans le public.
- L'université va donc tenter de développer ses formations et de mettre fin au climat délétère de cette UFR.
Ci-dessous le mail du président de la fac.
========== mail ===================
Les formations d’Arts et technologies développées au Val d’Europe depuis 2002 sont une réalisation dont l’université de Marne-la-Vallée est fière. En témoignent les moyens qu’elle y a investis depuis leur création sans aucun appui particulier du ministère et notre soutien constant.
Dans le cadre de son contrat quadriennal est prévu un transfert de ces formations sur le site de la Cité Descartes. Ce transfert suit les recommandations établies dans son rapport par le Recteur FORESTIER qui constatait la faiblesse des liens développés avec les professionnels locaux et l’isolement par rapport aux formations d’informatique et d’arts existant sur la Cité Descartes ainsi que par rapport aux partenaires professionnels qui s’organisent sur l’Est parisien.
La préparation de ce transfert qui devra être effective pour la rentrée 2007, ainsi que la demande de renouvellement de l’IMAC comme école d’ingénieurs m’ont conduit à réévaluer les conditions de réussite de ces formations et à organiser leur meilleure intégration dans les enseignements et la recherche de l’université.
Nous avons eu l’occasion il y a un an de faire le point des difficultés liées principalement à la sous dotation d’enseignants-chercheurs titulaires et à la surcharge en découlant pour les responsables sur place. Je constate que cette situation s’est encore aggravée malgré les dotations nouvelles apportées par l’université. Les nouveaux enseignants ayant été plus ou moins rapidement découragés d’enseigner et de s’impliquer par une dilution du projet initial et des modes de direction autoritaires, voire violents. Il en est de même des partenariats avec les autres équipes de recherche de l’université, avec les établissements du Polytechnicum ou avec nos partenaires professionnels.
Des étudiants se plaignent de changements perpétuels dans les horaires, de stages raccourcis dans leur durée, de contenus d’enseignements trop loin des maquettes prévues.
Le fort investissement personnel des actuels responsables n’a pas permis de pallier ces dysfonctionnements.
Les premiers résultats d’insertion professionnelle des étudiants de licence 18 mois après l’obtention de leur diplôme sont parmi les moins bons de l’université tant en emploi qu’en pertinence de ces emplois avec la qualification préparée.
Il m’apparaît en conséquence, dans l’intérêt même des étudiants qui nous ont fait confiance, ne plus pouvoir différer une réorganisation de ces formations. Je suis donc amené à prendre des mesures exceptionnelles de transfert de ces formations à l’UFR LAC avec les moyens y afférant et la nomination de nouveaux responsables : Martin LALIBERTE pour les formations de masters et l’IMAC, Jocelyne KISS pour les formations de licence. Ils ont été recrutés pour s’investir dans ces formations et ont su développer une nouvelle équipe de recherche, seule reconnue par le ministère dans ces domaines.
Ils auront pour missions prioritaires de :
-
redonner une visibilité forte aux parcours de formations par rapport à des débouchés professionnels existants. Cela implique un travail d’explicitation des compétences professionnelles visées y compris en matière de recherche et de création, et des exigences pédagogiques leur correspondant ;
- proposer une intégration des seconds cycles masters et ingénieur, et de décider en liaison avec la commission du titre dans quelle mesure il est possible de maintenir ces deux voies sans concurrence ;
- développer les partenariats en matière d’enseignement et de recherche avec les disciplines pertinentes de l’université (informatique, esthétique, histoire…) et les établissements du Polytechnicum (ENSLL), et resituer la spécificité de Marne-la-Vallée par rapport aux formations existantes en Ile-de-France (Paris 8, Paris 3…) ;
- développer les partenariats professionnels avec nos correspondants les plus proches dont l’INA.
Je sais la difficulté de ces décisions, la charge qu’elles représentent pour les uns et l’amertume pour les autres. L’université soutiendra les nouveaux responsables dans les missions qui leur sont confiées et je me suis engagé auprès des actuels responsables à ce qu’ils puissent poursuivre leurs activités de recherche et que leurs doctorants n’aient pas à souffrir des évolutions.
Yves LICHTENBERGER
Président